Souvent des gens s’étonnent de nous voir défendre les animaux comme nous le faisons. Parfois ils nous reprochent de ne pas consacrer cette énergie à nous occuper d’enfants en détresse, de maltraités, d‘indigents, de malades, ou d’autres Causes qui leur paraissent beaucoup plus nobles et importantes.

Mais de la même manière nous nous étonnons également que ces personnes ne comprennent pas notre démarche. Nous sommes surpris aussi de constater que ceux qui nous critiquent ne fassent rien, ni pour les animaux, ni pour les humains…

Nous voulons protéger les animaux pour plusieurs raisons, mais globalement, elles se réduisent presque à une seule. J’espère que vous la comprendrez au fil de votre lecture.

Effectivement nous aimons les animaux. Mais ce n’est pas tant le fait de les aimer qui est important. En réalité, cet amour n’est que l’expression d’une partie d’un concept beaucoup plus vaste. Nous cherchons plus exactement à propager l'idée que les êtres humains, du fait de leur supériorité en terme de puissance sur les autres espèces, devraient respecter le droit à la vie de tout être vivant.

Aujourd’hui encore, les animaux sont pour la plupart considérés par les humains comme des objets nutritifs animés.

Parmi leurs défenseurs, il y a beaucoup de végétariens, de végétaliens et de vegans.

Les végétariens ne mangent rien de ce qui a nécessité la mort d’un animal.

Les végétaliens refusent de consommer ce qui a nécessité la souffrance ou la mort d’un animal.

Les vegans sont des végétaliens dont la philosophie de vie consiste à refuser tout ce qui provient des animaux.

Ce sont des définitions empiriques pour permettre de comprendre ce que ces catégories d’individus consomment. En réalité tous les VGs (végétariens, végétaliens et vegans) ne le sont pas nécessairement pour ces raisons là. Mais globalement, à travers ces définitions, on comprend mieux ce qu’ils acceptent de consommer.

Hormis ceux qui le sont pour de simples raisons écologiques ou de santé, comme les allergies ou l’hygiène, ceux qui s’imposent ces restrictions alimentaires on pris conscience de quelque chose qu’ils ne parviennent pas toujours à expliquer. Mais ils ressentent au fond d’eux la justesse de leur choix de vie.

Ils savent intuitivement que toutes les théories, les religions, les philosophies, les idéologies, les guerres et les contraintes passées n’ont jamais réussi à rendre l’Homme véritablement meilleur, ni à instaurer un long moment de répit sur la Terre. Quelle que soit la voie que les individus choisissent, elle est semée d’embuches et de conflits. Quelle que soit la solution recherchée, il semble qu’elle contienne les germes d’un échec futur. L’on peut se demander pourquoi.

Vraiment, pourquoi ? N’y a t-il aucun moyen d’éradiquer cette fatalité où la paix suit inexorablement la guerre et ainsi de suite ? N’y a t-il aucun moyen de faire en sorte que les hommes deviennent meilleurs et puissent enfin prendre un véritable essor intérieur de qualité qui puisse se manifester extérieurement aussi ?

Lorsqu’on réfléchit au problème, l’on se rend compte que, jusqu’à présent, peu de penseurs avaient songé à trouver le dénominateur commun à toutes les formes de vies qui pouvait agir à la fois sur la pensée et sur le corps. L’on peut se demander ce qu’un individu possède comme choix qui puisse influencer ses pensées tout en ayant un impact physique. Quel est ce dénominateur commun ?

En y réfléchissant bien il en ressort un qui est facile à indiquer. Ce n’est sans doute pas l’unique, mais à y voir de plus près, il est à la base de toutes les formes de vies : la nourriture. Toutes les formes de vies ont besoin de se nourrir pour subsister.

La nourriture est semble t-il indispensable à tout être vivant. Apparemment l’être humain n’échappe pas à cette règle et il n’a pas d’autres choix que de se nourrir. Mais il lui reste une liberté d’agir sur ce point par rapport aux autres formes de vies. Il a le pouvoir de choisir ce qu’il mange. Les animaux ont ce choix aussi, mais il apparaît beaucoup plus limité.

Or, comme le dit le vieil adage, il y a peut-être un lien entre ce que l’on mange et ce que l’on est. Mais ce n’est peut être pas tant ce que l’on mange qui est important, mais plutôt ce que l’on accepte de manger.

Depuis des milliers d’années, nous évoluons dans un monde où l’alimentation carnée nous est imposée dès notre naissance ou presque. Nous sommes donc en permanence soumis à l’influence des conséquences qu’implique l’acceptation de ce type d’alimentation. Cela créée pour nous un système de pensée dans lequel nous évoluons.

Peu de gens osent le remettre en question. Il parait évident que nous devons nous nourrir d’animaux. Cette évidence se présente à nous quotidiennement de manière quasi lancinante. Nous sommes soumis à une sorte d’hypnose constante qui nous convainc que c’est la seule voie possible. Mais le monde dans lequel nous vivons, n’est-il pas plutôt le résultat de ce qui est imposé et répété quotidiennement par des considérations, des gestes et des images depuis notre enfance, sans qu’il ne nous soit possible d’y réfléchir ?

Le système de valeurs sur lequel nous évoluons parait extrêmement solide. Il est basé essentiellement sur la loi du plus fort, même si cette dernière semble avoir été édulcorée au cours de l’Histoire. Notre « Système » se rappelle à nous de nombreuses fois quotidiennement à travers notre nourriture carnée, nos vêtements issus d’animaux, tout comme certains de nos accessoires, de nos outils, et de centaines d’autres choses qui nous paraissent anodines. Car nous sommes bien plus « forts » que les animaux, et de ce fait, nous les avons asservis de manière implacable. La société humaine est donc basée sur les fruits de cet asservissement.

De ce fait encore, notre pensée est martelée quotidiennement par des « évidences » qui nous empêchent de penser autrement.

C’est pourquoi, j’ai décidé, à travers ce message, de vous soumettre également à des formes de répétitions, pour bien marquer votre esprit aussi et qu’une brèche puisse éventuellement s’y ouvrir. Tant pis si le style vous paraît lourd et rébarbatif. Lisez-le jusqu’au bout. Peut-être alors une autre forme de pensée pourra t-elle s’y engouffrer et vous permettre de le comprendre plus profondément…

Sur une échelle de puissance, tout être humain se place bien au dessus de n’importe quel animal. Car, qu’il soit terrestre ou marin, aucun ne peut survivre face à l’homme qui décide de le tuer. Il se trouve donc que les êtres les plus vulnérables face aux êtres humains sont les animaux, bien avant nos enfants, nos malades et nos indigents.

Les animaux n’ont pas de porte parole. Toutes les autres Causes en ont. Nous qui les défendons sommes en quelque sorte leur voix. Mais la Cause Animale est pour nous la Cause prioritaire sur toutes les autres, et j’espère que vous comprendrez bientôt pourquoi…

Nous sommes tous d’accord, ou presque, pour dire que la candeur d’un être puissant est, entre autre, d’épargner et d’aider les plus faibles. L’Espèce Humaine est incontestablement la plus puissante de toutes les espèces existantes. Or, encore une fois, les plus faibles face aux êtres humains sont les animaux. Car ceux-ci n’ont aucune chance de survie face aux hommes qui veulent leurs peaux. Simplement pour cela, notre preuve de sagesse et d’évolution, devrait résider dans le fait de ne pas les tuer mais au contraire, de les protéger.

Les hommes du 21 siècle continuent de se nourrir d’animaux, et, de ce fait, ne peuvent faire autrement que de les considérer comme des êtres vivants « inférieurs ». Autrement dit, ils s’octroient le droit d’user de leur pouvoir d’en faire ce qu’ils veulent. Or, compte tenu de la puissance technologique et industrielle actuelle, le résultat de cette considération est que des centaines de millions d’êtres vivants souffrent et meurent quotidiennement dans des conditions effroyables et l’indifférence des hommes. Ces êtres vivants sont les animaux.

Pourtant les animaux ne s’attaquent jamais aux hommes sauf si, selon leur point de vue, ils ont une raison de le faire. Ainsi les accidents qui surviennent parfois ont toujours une origine humaine. Car tout animal craint et respecte instinctivement l’Homme, bien que la réciproque soit loin d’être vraie.

Leurs souffrances et leurs morts sont le résultat du fait qu’ils sont considérés comme des êtres qui peuvent servir à nourrir. De cette « forme de pensée » découle l’existence de tout un pan dans la conscience de chaque être humain qui est tout simplement occulté à force de résignations qui ont eu lieu dans son enfance. Cela se manifeste à l’Age adulte par le refus pathologique de voir cette évidence : tout être humain est directement ou indirectement quotidiennement responsable d’une part de la souffrance et de la mort de centaines de millions de vies. Or le résultat de cette acceptation ne peut être sans conséquences sur les rapports que les hommes entretiennent entre eux. Ainsi ils acceptent sans y réfléchir la fameuse Loi du Plus Fort qu’ils appliquent dès lors à leur propre espèce avec toutes les conséquences que l’on connaît : destructions, conflits, guerres et misères.

C’est pourquoi les défenseurs des animaux qui ont compris cela, ont décidés de ne plus les consommer. Ils considèrent que c’est la première étape indispensable avant de faire quelque chose d’autre pour le bien être de tout être vivant, y compris les hommes.

La plupart des gens qui les fustigent sur ce point ne saisissent pas qu’en défendant les animaux, c’est la grandeur de l’Homme qu’ils essayent d’établir. Mais pas seulement.

Nous, homos sapiens, avons atteint un tel degré de puissance face aux autres formes de vies, qu’il est inconcevable aujourd’hui que nous les traitions comme nous le faisons.

Il est regrettable qu'en 2012 la race humaine n'ait pas encore saisis que pour évoluer et instaurer une véritable paix sur terre, elle doit commencer à réviser son attitude envers les espèces dites « inférieures ».

Les animaux sont tous pourvus d’une sensibilité et d’un affect très développés. Ils ont, pour la plupart, la mentalité et l’affectivité des petits enfants humains de moins deux ans. Ils sont joueurs, câlins, manifestent de la tristesse et de la joie. C’est valable pour tous, pas seulement les chats, les chiens ou les chevaux. Cela peut être constaté non seulement sur les vaches, les moutons et les volailles par exemple, mais aussi sur des milliers d’autres espèces terrestres et marines. Ceux qui l’ignorent se sont laissés terriblement éloigner de la Nature et de leur véritable sensibilité profonde. Les publicités et autres propagandes provenant de l’Industrie de la Viande, entre autres, véhiculent l’image d’animaux bien portants et heureux que les consommateurs peuvent acheter la conscience tranquille. D’une part il s’agit un gigantesque mensonge destiné à pousser les consommateurs à continuer de les consommer, mais d’autre part cela occulte totalement le fait que chaque être vivant devrait pouvoir vivre sa vie au même titre que nous la notre.

Car, quel que soit l’animal, il recherche le plaisir et fuit la douleur, tout comme l’Homme. Sachant cela, comment osons-nous le chasser, l’élever pour le tuer, le torturer, le disséquer, puis le manger ? Devrait-on pouvoir pourchasser, tuer et manger nos attardés mentaux, nos indigents et nos malades qui ne peuvent se défendre et ne s’amélioreront jamais ? … Les animaux sont dans cette situation vis à vis de l’espèce humaine. Ils ne peuvent se défendre et n’évolueront pas davantage.

La souffrance animale vient uniquement du fait que les êtres humains les considèrent comme de la nourriture potentielle. Dès lors, ils ne méritent pas le droit de vivre leurs vies au même titre que nous les nôtres. Et pour confirmer cela, nous utilisons les animaux pour des prétextes divers. Mais nous ne réalisons pas que ce faisant, nous nous enfonçons dans un système de plus en plus cruel et éloigné de notre nature profonde. L’exploitation et l’utilisation d’animaux, pour quelles que raisons que ce soient, n’augmentent pas la survie de l’Homme. C’est une fausse vérité. Car, au contraire, elles l’en éloignent. Elles retardent sa propre évolution. Tous les maux actuels de l’Humanité proviennent du fait qu’elle n’est pas capable de respecter les formes de vies qu’elle considère inférieures.

Nous savons aujourd’hui que ni la viande, ni aucune chair animale, n’est nécessaire à l’alimentation humaine. Nous savons en outre que c’est le contraire qui est vrai, même si beaucoup refusent encore de l’admettre. Les produits issus d’animaux sont une source de mauvaise alimentation pour les hommes. Cette nourriture les abiment à petit feu. Il suffit pour s’en convaincre de comparer la courbe de consommation de ces produits avec celle du nombre de maladies et de malades. Elles ne cessent de grimper. Ces courbes sont étroitement liées.

Mais bien au delà des preuves évidentes, nous regrettons que les êtres humains qui nous dénigrent ne réalisent pas la provenance de leurs arguments. Ce sont les mêmes que ceux qui leur ont été imposés dans leur enfance. Beaucoup font malheureusement preuve d’un manque de discernement et d’un immobilisme pathologique sur ce sujet. Au mieux veulent-ils rappeler que l’Homme est un Animal pour justifier leurs comportements envers eux. Ainsi veulent-ils les comparer.

Mais quelle comparaison peut on faire ? Il n’y a qu’une seule espèce humaine alors qu’il y a des millions d’espèces animales ! Il n’y a pas à comparer. Quoi qu’on dise, l’Homme n’est plus un animal et l’Animal n’est pas un Homme. En revanche, l’homme qui adopte un comportement animal est pathétique, et cela arrange des hommes de dire qu’ils sont des animaux, notamment pour s’en nourrir.

Ils s’appuient alors sur l’idée que les animaux se dévorent entre eux. Mais ils ne réalisent pas qu’en disant cela, ils prétendent être eux-mêmes des animaux et qu’ils tiennent à le rester. Autrement dit, ils veulent empêcher activement l’Humanité d’évoluer. Mais dans ce cas qu’ils l’assument ! Qu’ils retournent à l’Age de Pierre ! Qu’ils abandonnent leurs maisons, appartements, voitures, télévisions, téléphones, ordinateurs, outils, armes, et que sais-je encore ! Là, on pourra peut-être effectivement dire qu’ils sont des animaux et qu’ils peuvent se comporter comme tels. Ainsi seront-ils retournés à l’état sauvage, sans armes et sans outils, avec les autres animaux. Car autrement ils n’en sont pas. Ils sont plutôt barbares, c’est à dire dotés de cruauté à la puissance humaine et non pas simplement animale. Donc s’ils veulent prétendre être des animaux, qu’ils le deviennent vraiment. Ils auront alors la possibilité de faire ce qu’ils veulent à armes égales, sans danger pour la planète…

Car le problème est bien là. Aujourd’hui, par notre alimentation irresponsable et l’utilisation d’animaux pour des prétextes divers, nous mettons en danger toute notre planète. Ainsi, pour satisfaire un simple plaisir gustatif, nous nous octroyons le droit de faire souffrir des milliards d’êtres vivants et d’appauvrir les terres au détriment d’une nourriture pour des milliards d’autres vies. Plus de 60% des terres mondiales sont cultivées pour produire des aliments qui serviront à nourrir du bétail. Avec ces mêmes surfaces cultivées, il est possible de nourrir 100 fois plus d’êtres humains. Ainsi par exemple, les céréales requises pour 100 vaches pourraient alimenter 10000 humains. La planète pourrait nourrir sans aucun problème près de 100 milliards d’êtres humains végétaliens, sans que cela ne nuise aux autres espèces vivantes. Il est donc injuste, cruel et destructeur d’exploiter et consommer des animaux, tant sur le plan moral que sur le plan écologique.

Il est important de comprendre que chaque être, quelque soit son espèce, est vraiment doté d’une part de vie. Ce n’est pas un objet que l’on peut se permettre d’enfermer, de torturer et tuer impunément. La Vie s’exprime aussi, et surtout, par le biais des formes animales. Les enfermer, les exploiter, les torturer et les tuer est un crime majeur envers elle. Un simple coup d’œil nous donne un aperçu du résultat d’un tel comportement. Quel bilan pouvons-nous tirer de notre humanité ?

Allons nous continuer encore longtemps sur cette voie ? Devons nous persévérer dans la croyance qu’il n’est pas grave pour nous d’exploiter, faire souffrir et tuer des animaux ?

C’est à cause de ce que nous leur faisons que nous avons du mal à nous relever. Nous voulons continuer innocemment à faire comme si nous étions encore comme eux, alors que nous ne le sommes plus depuis des lustres.

Nous avons été à leur école. Aujourd’hui ils forment notre école. Car c’est par eux, grâce à eux, que nous pouvons nous améliorer. Ceux sont eux qui nous offrent en premier lieu la possibilité de changer radicalement de point de vue et respecter véritablement la vie d’autrui. Souvent l’on nous reproche de ne pas nous occuper des petits enfants en détresse au lieu d’aimer ainsi les animaux. Mais si cette approche marchait, les problèmes de l’Humanité seraient résolus depuis longtemps !

Hélas, ce n’est pas ainsi que les cœurs fonctionnent. Comment est-il possible d’avoir une réelle empathie pour son prochain si l’on n’est pas capable d’en avoir pour un petit lapin ? Hé bien c’est simple. Celui qui n’est pas capable d’en avoir pour un petit lapin n’a pas d’empathie pour son prochain. Il croit en avoir, ou fait semblant. Il feint l’empathie c’est tout. Ou peut-être en aura t-il pour tel être mais pas pour tel autre. Or nous n’avons pas plusieurs cœurs. On en a un, ou on n’en n’a pas…

En cela les animaux nous sont précieux. Ils peuvent nous permettre d’éprouver notre empathie, notre amour, le respect envers toute vie, et non pas d’augmenter notre cruauté, notre sadisme et notre indifférence envers la Vie et ses souffrances. Ceux sont eux qui, paradoxalement, peuvent nous aider à développer toutes nos qualités véritablement humaines.

Savez-vous que les êtres humains naissent naturellement végétaliens avec une légère tendance végétarienne ? Mais cela est étouffé dès leur petite enfance.

Le petit enfant à qui l’on a imposé de manger de la viande se devra d’être cruel envers les petits animaux qui l’entourent afin de justifier et supporter son alimentation carnée. Car il pense en son fort intérieur qu’il a intérêt à s’éloigner de sa véritable sensibilité humaine s’il veut continuer à évoluer et devenir fort comme les adultes qui lui sont proches. Chaque moment de nutrition carnée devient pour lui un acte qui occulte davantage sa nature proprement humaine. Par la suite il deviendra un adulte stupidement insensible et cruel qui se pare d’une forme de sensibilité pour paraître social.

Ainsi se créent une multitude de paradoxes inconscients qui s’accumulent au fil de la vie des êtres humains et qui les fait rentrer dans un implacable cercle vicieux. Ne souhaitant pas le reconnaître, leurs personnalités se forgent sur des paradoxes et des compromis qui les auront, pour le moins, rendus irrationnels.

Car tous les omnivores portent le poids de cette souffrance occultée quelque part à un moment de leur enfance. Même si ce moment n'a duré qu'une seconde avant d'être occulté, il a existé, inévitablement. Ce point précis est devenu le point principal sur lequel la charge de tous les paradoxes de leur vie s’est accumulée ensuite. Dès lors, tout ce qu'il peuvent faire ou subir de terrible provient de ce point précis.

Il n’est pas besoin de le retrouver pour le faire sauter. Une vraie prise de conscience, que l’on peut qualifier d’éveil, suffit pour cela. Mais tout le monde a occulté ce point et le fuit inconsciemment comme la peste. C'est un véritable trou noir pour le mental. Il possède une énergie considérable car il renferme des tonnes de souffrances et de chagrins qui ne seront jamais entièrement libérés tant que l’éveil n’a pas eu lieu. C’est cette « charge mentale » qui bloque l’intelligence et le pouvoir d’analyse, car une partie des données lui est cachée. Elle empêche les individus de comprendre pourquoi il est temps pour chacun d’arrêter de consommer des produits issus d’animaux et de s’engager dans la voie qui consiste à respecter toute forme de vie, y compris humaine.

Tout enfant, à un moment donné ou un autre, a réalisé que le morceau de viande qu'il mettait à la bouche avait un lien direct ou indirect avec le doudou, la peluche, le petit lapin ou la vache qu'il aimait autrefois. Il a su que ce fut un être vivant, peut-être un parent d’un animal connu ou même celui qu'il a chéri ou voulu chérir...

Nous touchons là au point fondamental que toute l'humanité a occulté depuis qu'elle est devenue humanité. Il n'est donc pas étonnant que nous nous heurtions de plein fouet à de la violence lorsque nous le rappelons d'une certaine manière pour les consciences qui nous entourent. Aucun petit enfant ne souhaitait faire de mal à un animal. Mais il a été forcé de le faire. Lorsqu’il s’en est rendu compte, c’était trop tard. Il était coupable ou complice. Il a donc préféré occulter ça, pensant que c’était ce qu’il y avait de mieux à faire pour être fort et survivre comme les adultes qui mangent de la viande devant lui. Ce schéma s’est transmis de générations en générations et de là découle tout le système injuste et cruel établi depuis presque toujours, qui nous empêche de penser différemment.

Notre monde est basé sur ces quelques gros mensonges, dont découlent une multitude d’autres, et qui engendrent la plupart de nos calamités. C’est l’origine du mécanisme principal qui maintient en place les paradoxes et l’irrationalité que nous portons en nous. C’est de là que peuvent découler les haines, les trahisons, les conflits, les guerres et la misère.

Dans les faits, même si les intentions sont différentes, la maltraitance humaine envers les animaux est du même ordre de cruauté, et même pire encore, que celui des nazis pendant la Seconde Guerre Mondiale vis à vis des minorités raciales. Le fait même que cette phrase puisse choquer confirme entièrement le déni de souffrance que chacun occulte au sujet de la Condition Animale créée par l’Homme.

Mangeons-nous de « la viande », ou mangeons-nous des êtres qui étaient bel et bien vivants ? Le fait même que l’on puisse en débattre démontre le déni gigantesque de la part des humains sur cette question.

Il n’y a pas de débats à avoir là-dessus. C’est une perte de temps. Autrement dit c’est une manière détournée de gagner du temps. Car il est vraiment indigne de notre civilisation actuelle de continuer à baser notre nourriture, nos vêtements et bien d’autres choses sur les animaux. Toutes les souffrances animales découlent du fait que les humains les considèrent comme de la nourriture, et, de ce fait, les traitent comme s’ils étaient des objets.

Presque toutes les misères humaines découlent des souffrances que nous leur infligeons.

Ils méritent pourtant bien mieux que toutes les douleurs que nous leurs avons fait supporter jusqu’à maintenant. Car qui mieux qu’eux s’occupe de notre planète ? Qui, aussi bien qu’eux, est capable d’ensemencer, dépolluer et recycler la Terre quand on les laisse en paix ? Ils forment une organisation incroyable dont chaque espèce est un maillon qui tient les autres, dans une chaine immense qui forme l’Ecosystème mondial. Lorsqu’on les laisse faire, ils s’occupent ensemble de nettoyer, restaurer, embellir, et rendre notre planète viable, malgré toutes nos pollutions destructrices. Ils sont les techniciens, les machinistes, les accessoiristes et les décorateurs de l’immense scène sur laquelle les hommes se produisent, c’est à dire la Terre.

Nous ne serions rien sans les animaux. Nous leur devons tout. Car, encore une fois, sans eux, la planète ne serait pas vivable. Ils en sont les jardiniers les plus efficaces et les plus dévoués. Ce sont eux qui l'ensemencent, la recyclent, la dépolluent, et l'embellissent. Ils font cela naturellement, bien mieux qu'aucun homme ne saurait le faire... quand nous parlons des animaux, nous ne parlons pas seulement des chats, des chiens ou des vaches... Nous parlons des millions d'espèces qui peuplent la Terre et qui étaient là bien avant notre apparition.

Si la planète va mal aujourd’hui, c’est parce que nous avons peu fait cas des animaux, et j’inclus en cela toutes les formes de vies autres qu’humaines. Si nous les avions respectés toutes, autant qu’il était possible de le faire, la planète ne connaîtrait pas le désastre écologique dans lequel nous l’avons plongé.

Nous sommes coupables envers eux de cruauté, de trahison, de torture, d'exploitation et de mort. Et nous nous révoltons ensuite contre tous ces maux dont l'humanité est affublée ?! Pourtant nous créons et entretenons tout cela quotidiennement depuis le contenu de notre assiette sans même nous en rendre compte !

La Vie ne s’exprime pas seulement à travers nos corps, nos yeux ou nos pensées. Elle s’écoule par le biais des milliards de formes différentes qui ont toutes leur raison d’être. Elles sont toutes liées les unes aux autres telles les cellules d’un corps en vie. Si nous faisons mal à une partie du corps, c’est tout le corps qui souffre.

Chacune de ces vies est unique. Elle est autonome à l’intérieur de sa sphère d’influence. Elle cherche à survivre du mieux qu’elle peut en évitant la douleur et en recherchant le plaisir.

Or nous avons tous atteint une puissance inconcevable pour les autres formes de vies. Notre influence s’étend bien au delà de notre sphère humaine. Nous avons le pouvoir de plonger les animaux dans une terreur et une souffrance indicibles, de les exploiter et de les détruire. Et c’est ce que nous faisons dans une indifférence effroyable, simplement parce que nous l’avons décidés, trouvant pour cela toutes sortes d’explications qui nous ont été imposées dans notre petite enfance, sans qu’il ne nous ait été donné la possibilité d’y réfléchir. C’est sur ce même genre de justifications que s’appuyaient les esclavagistes au sujet des noirs. Réfléchissons à cela.

Nous nous sommes beaucoup trop égarés vis à vis des autres formes de vies. Nous avons été vraiment trop loin et depuis trop longtemps. Il en résulte toutes les misères que nous connaissons : trahisons, haines, conflits, guerres, maladies et pauvretés. Nous infligeons, d’une certaine manière, chacun de ces maux aux animaux que nous consommons, et, par extension, à tout être vivant, y compris nous. C’est dans notre assiette que cela commence. Concrètement, à notre échelle, c’est donc par cette voie que nous pouvons renverser la tendance.

Si nous voulons que quelque chose change positivement sur cette planète, nous devons commencer par nous mêmes, par notre nourriture, et faire comprendre à chacun que la solution des problèmes de l'humanité passe par le respect absolu de toutes les formes de vie.

La seule chance aujourd’hui qu’il nous reste pour nous sortir de ce piège, de ce cercle vicieux, est de le briser en faisant comme certains humains avisés l’ont saisis, à savoir devenir au minimum végétaliens avec un respect inné envers la Vie. C’est à dire ne plus consommer tout ce qui provient d’un être vivant qui a des yeux ou des muscles. C’est le geste le plus altruiste, le plus écologique, et le plus efficace qui soit pour sauver notre planète et ceux qui l’habitent. Ainsi un être humain végétalien qui roule en 4x4 est beaucoup plus écologique et éthique qu’un autre qui se prétend tel mais qui consomme des produits issus d’animaux.

Posez-vous cent fois cette question : pourquoi ais-je accepté de manger la viande que l’on m’a servi la première fois, et pourquoi ais-je continué d’en manger ensuite ?

Le gros du mensonge est de nous avoir fait croire que nous devons manger de la viande pour être grands, forts et en bonne santé.

Le deuxième gros mensonge est que les animaux sont dépourvus d’intelligence, de vie sociale et de sensibilité.

Le troisième gros mensonge est de nous avoir fait croire que les animaux sont là pour servir les hommes.

Enfin le plus gros des mensonges est de croire que nous devons exploiter, faire souffrir ou tuer pour subsister. C’est tout simplement faux. La tendance naturelle de tout être vivant est de vouloir aider les autres à subsister aussi autant que faire se peut. S’il semble que ce n’est pas le cas aujourd’hui, c’est parce que justement nous avons perdu cela de vue et n’avons pas assuré notre fonction de vrais guides auprès des espèces animales. Nous nous sommes comportés entre nous comme nous l’avons fait avec eux. Il en a résulté de la folie aussi bien chez eux que chez nous. Il est temps de commencer à faire notre mea culpa à leur égard et les remercier pour ce qu’ils font et ce qu’ils sont.

Maintenant que nous avons atteint un tel degré d’évolution, nous nous devons d’aider les autres espèces à grandir elles aussi, comme nous le faisons pour nos enfants. Il y va de notre propre survie. Car à force de continuer à leur manquer de respect, c’est toute l’humanité qui succombera. Comprenant cela, il apparaît que les pires criminels de cette planète sont les humains qui consomment des animaux et qui barrent la route en dénigrant ceux qui essaient de faire quelque chose pour que cela change.

Nous considérons les animaux comme étant la clé de notre humanité, de toute l’Humanité. C’est tellement simple, tellement évident, énorme, invraisemblable même, que peu l’ont compris jusqu’aujourd’hui. Les animaux sont la clé de l’Humanité. Elle était là, sous notre nez, depuis toujours. Notre comportement envers eux est le reflet de notre évolution. Aidons les de toute notre puissance et, peu à peu, la Vie réparera nos dégâts causés jusqu’alors. Tous les hommes en bénéficieront. Ainsi, presque toutes les autres Causes humaines n’auront plus lieu d’exister.

Les hommes utilisent instinctivement les animaux pour toutes sortes de choses avant de se les approprier. Il y a un fond de vérité là-dedans. Car oui, nous devrions expérimenter sur les animaux. Oui nous devrions nous en nourrir. Mais ça n’est pas de vivisection ni de nourriture carnée qu’il devrait s’agir. Ce sont nos qualités humaines que nous devrions éprouver sur eux avant de les porter aux hommes. C’est de leur tendresse, leur affection et leur amour indéfectible dont nous devrions nous nourrir pour pouvoir correctement porter davantage de respect et d’amour à toute la famille humaine. Voilà en quoi les animaux pourraient être vraiment utiles aux membres de l’espèce humaine.

Respecter la vie de tout être vivant au même titre que la nôtre est le seul moyen de créer, ici sur terre, un monde paradisiaque où il ferait bon vivre pour tous. Peu importe le temps que cela pourrait prendre, commençons maintenant.

Cependant nous ne pouvons pas affirmer aimer les animaux d’un côté et les manger de l’autre. Nous ne pouvons pas les défendre et les protéger tout en les consommant, qu’ils soient terrestres ou marins. Car c’est leur consommation qui a fait de cette planète un enfer pour eux, et par voie de conséquence, pour les hommes aussi. Ceux qui s’adonnent à la Protection Animale mais qui cependant continuent de s’en nourrir, agissent comme s’ils essayaient d’éteindre un feu avec de l’essence. Ils sont en outre victimes de paradoxes exacerbés qui les frappent de plein fouet, bien qu’ils n’en aient pas toujours conscience. La cause de leurs grandes souffrances intérieures trouve en grande partie son origine dans cette incohérence qu’ils entretiennent inconsciemment. Il est pourtant facile de s’en défaire. Cela demande juste un peu de volonté au début.

Les problèmes internes au monde de la protection animale sont le plus souvent causés par des gens qui, soit n’ont pas encore réglé cette question, soit n’ont pas encore dépassé 3 ans d’alimentation non issue d’exploitation d’animaux. Il faut avoir cessé strictement de consommer des produits issus d’animaux depuis environ 3 ans avant d’atteindre une nouvelle stabilité physique et psychologique. Car toutes sortes de prises de consciences ainsi que des bouleversements intérieurs et extérieurs peuvent se produire durant cette période qui, bien que semée de pièges et d’embuches inattendues, est vécue comme une éclosion. Ceux qui ne se sont pas astreints à traverser cette étape avec rigueur auront sans doute beaucoup de mal à saisir ce que j’exprime ici.

Mais il est beaucoup plus facile d’aider les animaux ainsi que tout être vivant quand on ne les consomme pas. On a le cœur plus léger ainsi. Il peut être difficilement compréhensible qu’on puisse les aider davantage en ne les consommant pas que le contraire avec une protection active. Mais c’est pourtant le cas. Il est possible de les aider presque sans rien faire, simplement en décidant de ne plus les consommer. Car, qu’on le veuille ou non, on exerce une influence autour de soi. Or nul ne peut savoir quelles en seront conséquences sur le long terme. Nous avons la responsabilité d’être ce que nous sommes et cela a une conséquence sur notre environnement.

Ne plus consommer d’animaux contribue à la préservation de notre planète, ainsi que de toutes les formes de vies, y compris notre espèce. Cette aide là n’est pas quantifiable, mais elle est beaucoup plus grande pour l’ensemble des animaux et toute la planète que celle de sauver directement un chien ou un chat. C’est malheureux à dire, mais c’est ainsi. Il vaut donc mieux cesser de consommer tout ce qui est issu des animaux avant de chercher à les protéger. Sans cela, cette aide peut être perçue comme une névrose et sera sans doute mal effectuée et mal interprétée. Elle sera en outre la cause beaucoup de problèmes au sein des principaux impliqués.

Les animaux sont comme des enfants. Ils ont une tendance naturelle à considérer les hommes comme des parents. Une bonne part d’entre eux cesserait d’être carnivores si nous ne l’étions pas nous-mêmes, et si nous assumions des rôles de vrais guides bienveillants à leur égard. Quand ce sera le cas, peu à peu notre planète deviendra un espace formidable où tout sera permis du moment que l’on ne portera pas atteinte à l’intégrité physique d’autrui, qu’il soit animal ou humain.

Pour ceux qui en doutent, pour ne citer que deux petits exemples dont on trouve facilement des vidéos aujourd’hui, pensez aux chats et aux oiseaux élevés ensemble, ou encore aux tigres et aux antilopes ayant grandis côte à côtes, qui s’entendent merveilleusement bien. Cela prouve que les animaux peuvent changer très rapidement de comportements et faire montre d’une grande compassion. N’est-ce pas un bel exemple qui montre que rien n’est immuable ? Encore une fois, les animaux seraient nos professeurs dans bien des domaines, si nous acceptions une fois pour toutes de les considérer comme des vivants à part entière, qui ont le droit de vie autant que nous sur cette Terre.

Dès lors qu’il peut être certain que l’on ne porte pas atteinte à l’intégrité physique d’un être vivant qui a des yeux ou des muscles, qu’il soit terrestre ou marin, animal ou humain, il devient possible de faire ce que l’on veut, de dire ce que l’on veut, et de jouer à n’importe quel jeu. Car on laisse à chacun une chance d’évoluer et de poursuivre sa vie dans de meilleures conditions. Si chaque être humain s’imposait cette règle de base, peu à peu, ce sont toutes les formes de vies qui s’ajusteraient merveilleusement entre elles. Cela ne veut pas dire être faible, au contraire. Car il faut être solide pour sortir de ce piège et s’empêcher de retomber dans le système injuste et cruel dans lequel nous baignons actuellement. La Terre deviendrait alors un havre de paix où il ferait bon vivre pour tous.

Il se pourrait, dans un tel monde, qu’il existe encore des morts violentes causées par des accidents ou des maladies. Mais celles-ci seraient réduites au minimum car elles ne seraient causées en aucun cas par des volontés délibérées ou même inconscientes de nuire et faire succomber.

Il peut-être difficile aujourd’hui de percevoir ce à quoi conduirait cette unique règle universellement appliquée. Mais c’est décelable par ceux qui se sont extraits du moule dans lequel ils ont été enfermés. Il faudra certainement beaucoup de réajustements avant d’en voir les effets positifs. C’est donc maintenant qu’il faut commencer, sans attendre que d’autres le fassent avant nous.

L’on peut imaginer qu’un tel point de vue appliqué par tous permettrait l’abandon de la plupart des lois et des règles de nos sociétés actuelles. La folie disparaitrait peu à peu avec l’envie de tuer. Chacun contribuerait de façon autodéterminée à une société basée sur le respect de la vie sous toutes ses formes. Il n’y aurait donc pas besoin de toutes nos lois actuelles pour régir une telle civilisation. Quelques unes seulement suffiraient.

Utopie pensez-vous ?

N’est-ce pas là une pensée provenant d’un modèle carnivore qui vous fait croire cela ? Réfléchissez-y encore.

Les animaux sont les premiers êtres vivants pour lesquels il est facile de commencer à appliquer cette règle : « je ne porte pas atteinte, même indirectement, à l’intégrité physique de tout être vivant qui ne m’attaque pas directement ».

Cette simple petite règle appliquée quotidiennement pourrait créer une résurgence vitale pour l’ensemble des formes de vies habitant notre monde.

Ne plus vouloir consommer de produits issus d’animaux correspond à une philosophie de vie qui porte un nom. Ceux qui l’appliquent sont pour le moins « vegans ». Etre vegan signifie bannir de sa vie définitivement tout ce qui provient des animaux : nourriture, vêtements, accessoires, outils, décorations, etc. Cela veut dire ensuite respecter toutes les formes de vie avec la puissance d’un être humain. Par conséquent, cela inclus bien évidemment les êtres humains aussi.

Pour ma part, c’est ce que je m’efforce de faire depuis plus de 25 ans, et je m’en porte très bien, physiquement et mentalement. Qu’en est-il pour vous ?

Voilà succinctement les raisons pour lesquelles nous cherchons à éveiller les consciences sur la Condition Animale. Respecter la vie sous toutes ses formes est la première règle que tout être humain devrait s’imposer pour espérer une amélioration significative des conditions de vies sur cette planète. C’est la première étape avant de pouvoir être libre mentalement et physiquement. Un homme qui respecte sincèrement et profondément la vie se présentant sous n’importe quelle forme, respectera inévitablement celle de son prochain et souhaitera son bien-être. C’est la principale raison pour laquelle nous défendons les animaux et considérons que cette Cause est prioritaire sur toutes les autres.

Il est intéressant de noter que ceux qui se consacrent à cela ne s’attendent à aucune gratitude de la part de ceux qu’ils cherchent à aider, à l’inverse des Causes humaines. C’est bien l’une des caractéristiques majeures des défenseurs de la Cause Animale : ils font partie des gens les plus dévoués qui soient. Car la défense des animaux est une lutte bien plus pénible dans notre monde actuel que celle qui consiste à dénoncer et combattre la misère humaine. En effet, peu d’êtres humains en comprennent la nécessité. Je souhaite que cette Cause vous touche aussi désormais.

Je me joins à Isaac BASHEVIS SINGER lorsqu’il dit : « … Je considère le fait d’être devenu végétarien comme la plus grande réussite de ma vie. Je ne prétends pas sauver beaucoup d’animaux de l’abattoir, mais mon refus de manger de la viande est une protestation contre la cruauté… Personnellement, je ne crois pas qu'il puisse y avoir de paix dans ce monde tant que les animaux seront traités comme ils le sont aujourd’hui ».

Bien à vous, MS